Dignité animale et progrès social

Campagne présidentielle française de 2017: le candidat Mélenchon s'emporte contre la ferme des Mille Vaches et le modèle productiviste agricole, enchaînant sur la condition animale et le peu de considération dont jouissent les espèces exploitées.

Vidéo Mr Mondialisation 

      Qu'on apprécie ou non le parti ou le personnage, une prise de position avant-gardiste malgré elle parmi les candidats: en 2017, il y a encore des hommes et femmes politiques qui se rêvent en dirigeant d'un pays important, sans considérer une seule seconde la question de la crise écologique et du bien-être animal. C'est pourtant le combat majeur de ce jeune siècle!
      La survie de l'humanité, sa réalisation, ne dépendent pas ou peu de projections liées à l'emploi, à la sécurité ou la religion. Ni du point de vue économique et démographique, ni du point de vue moral. Et il y a fort à parier qu'en 2050, on décrira cette époque nombriliste comme celle où émergea néanmoins le troisième axe des luttes égalitaires: après la reconnaissance de l'égalité des "races", et celle de l'égalité homme/femme, celle d'une égale dignité homme/animal. On jugera avec sévérité les autorités politiques d'alors comme on juge actuellement celles du XIXe siècle, crassement esclavagistes ou phallocrates, engluées dans la veulerie et l'étroitesse de leur époque, et néanmoins contemporaines d'esprits progressistes -ceux qui entendent leur cœur sceptique, qui éclaircissent le brouillon d'une colère non partagée. On raillera et on brocardera, à raison, ceux qui étaient "de leur temps", c'est-à-dire: ceux qui étaient en retard.

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